(French text follows) -
At this stage of the pandemic, we’re all facing unparalleled stress levels, juggling unimaginable complexities in our lives, worrying deeply for loved ones, our safety, and financial future.
Sadness is the recurrent theme of our days!
My initial response has been to do avoid it, launching myself into short bursts of sketching each morning, mostly with digital tools - to give my mind some respite.
Then I reached a turning point - I had to acknowledge the sadness in me.
I wrote it down in a few words, in my journal – then, contemplated the though … and added three reasons to be grateful that day. It is now a daily ritual.
And pacing myself is my new motto.
Managing the ups and down without judgment. Some days, the energy allows to tackle something more ambitious. I am lucky to have my atelier attached to our home. I move around the supplies, look at sketchbooks, then do studies for 1 or 2 hours. Sometimes even more.
Bonjour Tristesse!
I finally surrendered to the feeling! I accept that it might inspire odd directions. My work is sadder; there is darker moods, marks and colors in it. The pieces can be left unresolved, unsuccessful, unsellable … It does not matter to me. I believe there’s a path in there.
And I saw my tiny ray of light - amidst one of the toughest week for our family … a small series came to life, from the heart - it speaks of “Home Medicine”.
l’imaginaire au-delà de la tristesse
La pandémie nous impose à tous un très lourd cortège de stresses et d’inquiétudes, pour nos êtres aimés, notre sécurité, notre avenir, et ce depuis d’interminables semaines.
Aux tout début, par pure réflexe, j’ai préférer contourner ce sentiment en adoptant mon rituel matinal de brèves sessions de croquis, surtout numériques, pendant 10-15 minutes, pour un peu de répit à l’esprit.
Mais cette semaine - j’ai reconnu la tristesse qui m’habite.
Bonjour tristesse !
Je l’ai circonscrite en peu de mots, dans mon cahier de croquis ; j’ai contemplé ce sentiment. J’ai ensuite écris au moins trois raisons pour lesquelles je suis reconnaissante, chaque jour qui ont suivi. C’est mon nouveau rituel.
Bonjour tristesse !
Mon autre let motiv est de composer avec les hauts et les bas, sans jugement. Parfois j’ai assez d’élan pour profiter de mon atelier adjoint à ma maison. J’évalue les matériaux, je feuillette les cahiers de dessins et je crée des études, pendant 1 ou 2 heures. Parfois plus.
Bonjour tristesse !
J’aie enfin rendu les armes à ce sentiment. J’accepte l’étrange inspiration que cela m’apporte. Tout le travail est plus triste. L’émotion dominante est sobre, les marques agitées, les couleurs terreuses. Les pièces restent irrésolues, ou sans attrait commercial… peu m’importe ! Je crois qu’il y a un sentier essentiel à suivre.
Enfin - mon rayon de lumière est arrivé - durant une des semaines les plus difficiles pour notre famille – une simple petite série réconfort - “Home Medicine”,